Le Fort Saint-Louis
elevé en bois en 1635, fortifié en 1672 par F. Blondel, disciple de Vauban.
La baie des Flamands et sa promenade sur le Malecon.

Cathédrale Saint-Louis


Le Lycée Schoëlcher


Pont de l'abattoir, rivière Madame




Quartier Terres Sainville



Un mélange de constructions, le neuf côtoie l'ancien, un urbanisme à croissance rapide, pas toujours maitrisé (à mon goût), donne le ton à la ville de Fort de France.

les caresses, et les maîtres aussi :



Tout un choix de parfums, nous les avons tous testés, le moins apprécié ici est la "prune de cythère" d'ailleurs elle n'est pas sur la photo.

Une tempête tropicale a, hier, agité la mer et la végétation, beaucoup d'eau et de vent, et ce matin, le calme est revenu, tout semble apaisé, mais beaucoup de bois morts et de feuilles à terre, la mer est maintenant marron, car les rivières qui s'y jettent ont mené toutes les boues et saletés...
un temps de Toussaint, et ce soir c'est donc :
Raclette party, comme tous les 31/10 depuis des années !

Notre tour en ville se poursuit, avec, comme ma maîtresse aime le faire, les photos de la cathédrale du lieu où elle se trouve. Gothique, romane, moderne, ici c'est plutôt... particulier, car l'ossature est en métal, mais après des recherches, ils appellent cela "néogothique". Elevée durant années 1890 par l'architecte Pierre-Henry Picq, après la destruction de la précédente par un cyclone (1891), il lui fût demander de construire un édifice résistant aux flammes et aux ouragans.

Pierre-Henry Picq a beaucoup oeuvré pour la Martinique :


"Pierre-Henry Picq né le 2 février 1833 a Saint-Cloud aura eu pour maîtres le sculpteur V. Cruchet qui a abondamment répondu aux commandes de Louis Philippe et de
l' impératrice Eugénie, et, l' architecte E. Cordier qui a marqué de son empreinte la ville de Paris.
Sur la trace de ses maîtres il sera rapidement introduit dans le corps des inspecteurs des travaux de la ville de Paris.
A ce titre il sera associé à la réalisation d‘édifices importants comme l'Eglise Saint-Ambroise à Paris, à l' édification de plusieurs groupes scolaires parisiens.
Dès 1872, il adhère à la prestigieuse Société Impériale et Centrale des architectes.
Il participera aux concours de l' exposition des Beaux Arts en 1861. 1866,1867 et, également à l' Exposition Universelle de 1867. Il se fera remarquer, par la réalisation du grand projet de la construction de l'Ecole des filles et de la salle
d' asile Etienne Blanc à Dugny dans  la région parisienne.
Cette réalisation lui vaudra d' être promu officier d' Académie.
Premier prix au concours de l' Exposition Universelle de 1878 à Paris, il sera nommé inspecteur au service de l' architecture du Palais du Champ de Mars.
Un ensemble de circonstances vont incliner Pierre Henry Picq à envisager une carrière à la Martinique : tout d' abord, les origines martiniquaises de son épouse. En effet, il a épousé Lucie Brière de l'Isle, une métisse originaire de la commune du Vauclin à la Martinique. Son beau-père, Emile Brière de l'Isle, est lui aussi originaire de la commune du Vauclin à la Martinique.
Ensuite, sa réputation de brillant architecte avait sans nul doute traversé les océans et puis, il y a ses liens d' amitié avec Victor Schoelcher. Pierre Henry Picq va séjourner plusieurs années à la Martinique à partir de 1890.
On lui doit la cathédrale Saint Louis de Fort-de-France. La bibliothèque Schoelcher, la reconstruction de l‘église de la commune du François qui avait été détruite par un cyclone en 189l, plusieurs maisons particulières à Fort-de-France et le magasin "Le Printemps ".
Plusieurs autres projets dessinés par lui n' ont pu être réalisés faute de crédit mais ses deux oeuvres maîtresses restent incontestablement la bibliothèque Schoelcher et la cathédrale Saint Louis."
Cf : Planeteantilles.com






 

Ces derniers jours, le temps n'est pas vraiment au beau fixe. Pas de plage car beaucoup de pluie et souvent pluie et vent... un petit air d'automne aux antilles ? Quand il fait 23, 24° nous avons "frais", et oui, cela nous change des 35° à l'ombre comme aujourd'hui. Pour cause d'intempéries, Le petit maître n'a pas cours jusqu'à lundi, alors ce matin, ils sont partis direction le centre ville de Fort de France. De retour après 3 heures d'absence, durant lesquels la grosse Doudou et moi avons "siesté" comme à notre habitude, et de plus ici, il ne faut vraiment pas nous forcer !

Quelque façades de Fort de France :






Des belles, des moins belles, celles que ma maîtresse aime le plus, se sont celles avec les balcons.
Les trottoirs sont irréguliers, en béton, carrelés, fendus, inexistants, glissants, donc attention, il ne faut pas marcher le nez en l'air, et donc pour apprécier le pittoresque de la ville, il faut prendre le temps, faire le touriste, et lever le nez et mettre l'image dans la boite !
Entrer dans les magasins, de tissus, de souvenirs et se faire appeler "Doudou" par les vendeuses tout sourire, mais hélas avoir à subir quelques mains tendus au détour d'une rue... c'est aussi ça la Martinique, et je comprends que le touriste soit... rare.
Mais de ses sorties en ville, ma maîtresse ne veut retenir que le bon, et rentre toujours à la maison avec des achats, assoiffée et transpirante... la vie est dure !

Nous profitons de visiter l'habitation Clément, une des distilleries de l'île,

Et bien elle devait être chouette la balade, car ils sont rentrés tous contents et pleins de belles photos, de cette maison avec son parc d'un autre temps...

Vous trouverez un album dans la marge.

http://www.dailymotion.com/video/xemqnn_new-2010-riddla-myka-clip-reggae-d_music
Cliquez sur le lien, si d'ici là je ne suis pas censurée !!!

Ici nos copines les vaches se trouvent un peu partour sur l'île, sur le bord de la route, à tous les coins de rues ! Et oui, ça a son charme de croiser de belles vaches et boeufs, hélas, je crains que ces derniers finissent dans nos assiettes, ce qui expliquerai qu'ils ne soient plus très tendres. Pas d'importation de viande de Nouvelle-Zélande, comme à Tahiti, alors le "boeuf local" est dur, un peu comme de la carne. Normale que la cuisine martiniquaise comporte beaucoup de ragouts et de mijotés.
Vous avez vu, comment relancer la mode de la chaussure plastique, celle qui sert à tout, et dans laquelle on ne transpire pas !

Les colibris et lézards verts qui viennent nous narguer régulièrement. Le colibri est bien trop rapide pour que je l'attrape, et le lézard... non mais, z'avez-vu ses griffes ?!?

Hier, dimanche, nous avons pu dormir toute la journée à la maison, car les maîtres étaient de sortie, ils sont rentrés à la nuit tombante (ça tombe tôt ici !) contents mais fatigués de tout ce soleil. Ils ont bien eu raison de partir vers le sud, car ici, le ciel est resté gris, avec des averses...
Plage des Salines, sable blanc, cocotiers et coup de soleil !

Peu de temps que nous sommes ici, mais je sais déjà que la faune et la flore sont très riches. Depuis la terrasse, moi Minou, je peu observer toutes sortes d'oiseaux que je ne connais pas. Du plus petit, le colibri, qui vient boire à notre "fleur-abreuvoir", à l'espèce de grande grue que j'ai vu se poser dans le tamarin, juste en face de la terrasse.

Ce grand tamarin se met à clignoter tel un arbre de noël, dès la nuit tombée. Une multitude de lucioles (de près, elles ressemblent à des cafards avec le ventre qui s'allume !).
Il y a aussi de drôles de choses, longues et articulées, toutes colorées façon Bob Marley, nous dirons une chenille rasta. Le pauvre frangipanier sur lequel elles vivent, se voit heure après heure, démuni de beaucoup de feuilles, j'espère qu'un jour il arrivera à fleurir.

Hier soir, alors que je "siestais" (pour changer !) un criquet est entré dans l'appartement, j'ai entendu crier, certainement ma jeune maitresse, car elle a peur des petites bêtes. Plus de peur que de mal, il a été attrapé, et remis dehors...

Un petit lézard vert visite aussi assez souvent la terrasse, mais celui-là, je le mangerai plus tard... foi de Minou !

Moi doudou, je connais une chanson sympa, qui ne parle pas de moi, mais que je partage ici avec vous :

Nous habitons Schoelcher, ville voisine de Fort de France, tranquille et bien située.Qui était ce Monsieur Schoelcher ?!?

Alors Doudou, tu te coucheras moins bête ce soir !

Bonjour à tous,

Après un long et chaud voyage, placés tous deux dans des caisses de voyage en plastique, en compagnie d'autres chats et chiens, dans la soute d'un A310, le survol du Portugal en feu, les poussières montaient très haut dans l'atmosphère, une escale de plus de trois heures aux îles Canaries, sur une île si aride qu'on aurait pû croire que le feu était passé par là,

  nous voilà arrivés à l'aéroport Aimé Césaire de Fort de France, un jour d'Août 2010.

Moi, Minou, le mâle de l'histoire, je connais déjà les îles, puisque mes maîtres m'ont trouvé et ramené avec eux, alors que je n'étais alors qu'un jeune chat tahitien. Toi, Doudou, la vieille, et oui, 12 ans pour un chat de race ça commence à faire beaucoup, la siamoise au sale caractère, te voilà embarquée dans une nouvelle vie, tu vas voir, c'est cooooooooooool les îles, on mange, on dort, puis on mange et on dort encore... que dis-tu du programme ?